Ce printemps, en France, durant le confinement, l’atmosphère n’était pas vraiment à la création d’entrerprise. Comment avez-vous fait ?
Judith Lacroix : J'ai réuni une équipe dynamique, et nous avons avancé très vite, en juin et juillet, malgré les vacances d'été, nous avons rassemblé très rapidement un grand nombre de partenaires " vendeurs" autour du projet, à ce jour près de 300 marques vendent déjà sur " www.maboutiquefrancaise.com.
Certaines sont des " entreprises du patrimoine vivant ", comme les bérets Laulhère, la porcelaine Pillivuyt, Clairefontaine. On trouve aussi sur Ma Boutique Francaise des marques " connues", comme Aigle, Agnès B, Repetto, Béaba. Nous avons aussi de nombreux créateurs, ou nouvelles marques, comme RECC, la marque de Caroline Receveur, Parisienne et Alors ( Laury Thilleman )...
Nous avons souhaité créer une marketplace sélective - sur les secteurs mode, beauté, loisirs, maison, en mettant de côté la gastronomie, qui est un univers déjà bien représenté - qui offre une vraie expérience de shopping, avec un univers esthétique et ergonomique, et surtout la volonté de faire découvrir au public tous ces créateurs et toutes ces marques, parfois peu connus ou oubliés, qui font vivre l'économie française. Nous espérons que les francophiles du monde entier puissent faire de belles découvertes, et surtout nous souhaitons donner envie aux clientes et clients de consommer français, à travers une offre " ultra-désirable ".