Bonjour, 
 

Comment tu te sens ? 

 

Ici, je me sens à la fois enthousiaste, fatiguée et dans l'inconfort du devenir. Peu d'ateliers cet été et ce gros projet de refaire mon site Internet pour asseoir mon positionnement me mettent dans une position de vulnérabilité… Je l'accepte car je sais d'où cela vient et où cela peut mener. 
Mais j'ai hâte de retrouver pied à la rentrée. 

 

Lundi dernier, dans le cadre de ma série de l’été sur Instagram « elles se sont lancées », j’ai interviewé Carole Bénéda et elle a eu une phrase magique qui m’a interpellée.

Petit résumé du contexte :

Je lui demandais quelle était sa plus grande peur pour se lancer. Elle a mis du temps à répondre.

Je lui ai donc demandé si c’est parce qu’elle avait oublié… Elle m’a répondu, « oh non, je me rappelle très bien mais j’essaie de me rappeler quelle était la plus grande parmi toutes mes peurs… »

 

Du coup, j’étais obligée de lui demander « si tu avais tant de peurs, pourquoi tu t’es quand même lancée ? »

 

Je m’attendais à une réponse sur l’élan qui remet les peurs à leur place (mon histoire de bus où la peur a le droit de citer mais seulement comme passagère, pas de lui donner le volant… Tu te rappelles ?)

Mais Carole m’a répondu « parce qu’il y avait une peur plus grande que toute les autres finalement, celle de regretter, celle de ne pas le faire »

 

Bon rappel. La peur peut aussi être moteur ! 

Aucune émotion est négative ou positive. Elle est agréable ou désagréable et c’est ce qu'elle nous permet de faire qui est intéressant.

La peur indique la perception d'un danger.

 

Parfois le danger est sous-évalué. Parfois la réaction que nous fait prendre le mouvement de peur est contre-productif.

Mais le mécanisme de base est là pour nous protéger. Pour qu’on ne piétine pas un de nos besoins fondamentaux (à commencer par celui de notre survie…)

 

Et parfois, la peur, c’est ce qui nous permet vraiment d’avancer sur notre chemin.

 

Du coup, j’ai eu envie de réfléchir aux fois où la peur m’a aidée…

 

C’est la peur du danger qui fait que tu es sur le qui vive et que tu peux finalement ne pas tomber.

C’est le trac qui donne le booster d’éloquence.

C’est la peur du regret et de laisser passer ma chance qui m’a fait courir après l’amoureux alors que j’avais le nœud au ventre de me faire jeter (conflits de peurs ! Y en a des passagers dans mon bus…).

C’est l’adrénaline de la peur qui permet d’avoir le réflexe qui donne tant de force pour empêcher l’accident à son enfant qui traverse la route devant une voiture.

C’est la peur de ne pas être à la hauteur qui a tendance à me donner l’énergie pour chercher une meilleure version de moi-même.

C’est l'angoisse de la mort et du temps qui passe qui me pousse à faire de chaque jour une fête.

 

La peur, ça peut aussi être un merveilleux moteur.

 

La question est toujours de savoir quelle place, quel moyen d’expression elle a et pourquoi. 

 

Attention, loin de moi de dire : tout est une question de ce que tu sais en faire.

On ne part pas tou-te-s avec les mêmes cartes. On n'apprend pas à nager quand on se noie. Et sur cette question, le poids des traumatismes peut être abyssal (et ce n’est pas être faible que de recherche une aide professionnelle psy de ce côté-là).

 

Mais réaliser que la peur est toujours un signal d’alarme et aussi que parfois quand on lui laisse les commandes, c’est pour le mieux, c’est ultra intéressant.

 

Le conducteur peut écouter les passagers de son bus et prendre en compte ce qu'ils disent. On est plus forts ensemble - surtout s'il y a bon leader… Ça te dit de devenir le leader de tes émotions ? Un conducteur soucieux de ses passagers mais capable d'arbitrer la meilleure décision ? 

 

Vivre tes émotions est une chance. Cela demande du courage. C’est un apprentissage de toute une vie que d’apprendre à y nager en évitant la noyade (oui, je navigue entre différentes comparaisons). Mais ça vaut le coup.

 

En tout cas, moi, mon but c’est que tu découvres à quel point, vivre avec tes émotions est un super pouvoir !

 

Prends bien soin de toi et de ton bus, 

 

 

 

 
 

 Claire

P.S : il y a un atelier sur la peur justement la semaine prochaine ! 

 

P.P.S : je répète toutes les semaines la même chose mais je sais qu'il y a des gens qui vont se réveiller trop tard. L'offre de l'été pour “se lancer ?” court jusqu'au 31 août mais les places sont limitées. 

Cette semaine, j'ai reçu un mail de Pauline qui a fini le programme où elle dit : “Ce qui me semblait être un rêve complètement déconnecté de toute réalité s'avère en fait être ma sève, ce qui fait battre mon cœur et la promesse d'un avenir pro de rêve ! Grâce à ton programme, j'ai vraiment compris ce qui me faisait peur” (tiens, tiens, le retour de la peur…) 
 Voilà, les info, c'est ici, mais n'hésite pas si tu as des questions. 
 

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Claire Schepers
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