Ouais, alors pas exactement comme dans les 101 dalmatiens, mais elle est le miroir d’une facette de moi que je n’étais clairement pas prête à voir. 🙈

Moi qui me plaignait qu’elle vivait dans son monde et que personne ne pouvait l’y atteindre… Comment dire… ! 🙄 La seule différence c’est que ma bulle à moi c’est mon taff (et non la chasse aux souris). 

 

Alors, tu vas me dire que c’est normal de se mettre dans une bulle pour bosser. Bien sûr ! Le seul petit souci est que ce monde est devenu tout ce que j’ai. C’est un job, une distraction et un refuge en même temps. Bref, c’est ma vie.

Je pense, je mange, je respire, je vis Allons-y Alonso. 🦊

Mais ne te méprends pas ! J’aime ça ! J’y suis super bien dans mon monde ! Peut-être même trop bien… 😬 et c’est ça le hic ! 

 

 

Le constat : il m’est de plus en plus difficile de me connecter à ma vie perso….

Tellement que je suis devenue celle qui ne répond pas au téléphone à ses sœurs car « pas le temps », qui ne répond pas aux sms de ses potes - « tout à l’heure » - ou encore qui ne mange pas avec son homme - « attends, je bosse ».

Bref, je suis devenue comment dire… assez inaccessible.

 

À ça, tu rajoutes l’incontournable isolement dû au fait de travailler en solo chez soi, et on obtient le combo parfait de l’asociale ! Sortir de ma tanière pour aller rencontrer des gens ? Nope. Très peu pour moi !

 

Et c’est là que j’en reviens à Osha - mon miroir - pour qui le monde extérieur est une agression. Alors, je n’en suis pas au point de courir après les avions, je te rassure ! 🤣🤣🤣 Mais c'est vrai que je fais tout pour éviter de me retrouver dans des situations où je dois me confronter aux autres (les cours en ligne, c’est la vie!)

 

Ce qui me fait me rendre compte que cette liberté que j’aime tant, de travailler où et quand je veux, est aussi devenue une sorte de prison… (très philosophique tout ça, n’est-ce pas ?)

Le problème du fameux “métier-passion” tu vas me dire ! Yep… Sauf que j’étais pas prête au revers de la médaille ! 😅

 

Alors, clairement, je sais très bien que je n’arriverai jamais à faire éclater la bulle - ce n’est même pas envisageable ! Par contre, ce serait bien qu’elle empiète un peu moins sur celle de ma vie perso 🤏. Remettre les choses à leur place en quelque sorte (c’est un job, non un passe-temps) pour retrouver le plaisir de “rentrer chez moi” 😊

Pour ça, j’ai essayé pas mal de trucs ! Avoir un bureau séparé pour pouvoir “fermer la porte” (ça marche pas !), instaurer un rythme de travail avec des horaires (impossible !), acheter un pouf/fauteuil à mettre dans mon bureau pour que mon homme (aka Simon) puisse être avec moi en même temps que je bosse (ahahah ! Toi aussi, tu sais que c'est pas la solution ?), suivre des formations pour m’aider à mieux m’organiser (mouais… ça n'a pas changé grand chose…).

 

Mais voilà ! J'ai peut-être enfin trouvé (merci P'pa de me l'avoir soufflé), j’ai nommé : le rituel !

Comme pour les enfants et le rituel du coucher, je vais m’instaurer un rituel de passage entre mes deux mondes. Quelle que soit l’heure à laquelle je termine ma journée (12:00, 18:00, 22:00), je devrai reproduire à chaque fois ce rituel pour switcher de mode.

L’idée n’est donc pas de compter mes heures, d’apprendre à mieux gérer mon stress ou encore de prendre plus de temps pour moi (si je ne déconnecte jamais vraiment, ça ne sert à rien), mais d’apprendre à mieux vivre, tout simplement. Et le reste suivra !

 

J'espère ne pas t'avoir trop saoulé.e avec cette nouvelle révélation - qui fait quand même un peu écho à ma newsletter précédente. Promis, la prochaine fois, ce sera plus fun !

D'ici là, je te souhaite de trouver le bouton ‘off’. 

 

Prends soin de toi et à bientôt :)

With foxy love,