Bonjour First name 
 
Comment vas-tu ?
 
Est-ce que tu sens l’influence de l’automne qui est en train de s’installer ?
 
En tout cas, c’est le cas chez moi. Il a énormément plu cette semaine et je perçois bien les jours qui raccourcissent beaucoup. Et je trouve que clairement, ça a une influence sur mon humeur, mauvaise l'influence bien sûr…
 
C’est pourquoi aujourd’hui je voulais te parler des émotions et des saisons.
Pourquoi est-ce que l’automne, l’hiver, la pluie et le froid peuvent faire ressentir des émotions désagréables, une forme de déprime ou amener des vagues de tristesse ou d’abattement ?
 
Alors, d’abord, il faut savoir que lumière, abri et chaleur font partie des besoins fondamentaux humains.
Comme tous les autres besoins fondamentaux, on n’a pas tou-te-s les mêmes niveaux, la même hiérarchie, la même sensibilité à ce qui permet ou non de répondre à ces besoins.
 
Pour la lumière, il faut savoir que ça dépend aussi de notre sensibilité de la mélatonine, hormone qui nous permet d’avoir un rythme circadien pertinent. Or, la mélatonine est activée par l’impact de la luminosité sur la rétine ; une grande sensibilité peut faire que la diminution de la luminosité dérègle notre horloge biologique naturel, le cerveau émet donc des émotions qui signalent le problème…  Comme j’aime à le répéter, tes émotions sont là pour toi, le but, c’est de se dire qu’il y a quelque chose qui cloche pour potentiellement intervenir mais le message est parfois cryptique ou difficile à satisfaire.
 
D’autant que notre fonctionnement émotionnel est encore très archaïque et date d’une époque où il y avait un vrai danger si on n'avait pas d'abri, d'idée d’un rythme journalier clair et de protection contre le froid, l’humidité et la pluie.  Si je caricature, si ça te parait clairement un effort surhumain de sortir à 18h sous la pluie et dans la nuit et le froid, c’est peut-être l’être humain préhistorique en toi qui pense que c’est clairement dangereux de s’exposer dans ces conditions !
 
À cela s’ajoute le calendrier des souvenirs conscients ou non.  Si par exemple un de tes proches est décédé au mois de novembre, les conditions extérieurs spécifiques à cette période de l’année vont te ramener aux émotions du moment de la perte.  C’est vrai pour les conditions saisonnières et métrologiques mais aussi pour ce qui rythme le calendrier culturellement. C’est pour cela par exemple qu’il y a souvent des émotions associées avec des événements comme Noël. (Ce que je dis là est aussi valables pour les émotions agréables qui elles te signalent ce qui peut te provoquer du bien être…)

Encore une fois, tes émotions désagréables sont là pour t’amener à te protéger, ton cerveau reconnait un environnement comme t’ayant fait souffrir et va te le signaler par tes émotions.
 
Ensuite, il y a avec les émotions très souvent l’effet goutte d’eau. Le signal de l’émotion désagréable se déclenche pour parler d’une combinaison de facteurs qui font que certains de tes besoins sont challengés ou ont été challengés récemment.  Par exemple, moi, je me retrouve souvent à crier sur mes enfants quand ils chahutent le soir parce que j’ai besoin de calme à ce moment mais c’est pire quand je suis fatiguée et surtout si j’ai faim ou/et eu une journée difficile. Derrière ma colère, il y a mon besoin de calme oui, mais aussi potentiellement mes besoins de repos, de sommeil, d’alimentation, de sérénité et potentiellement plein plein d’autres besoins que je n’ai pas pu remplir dans ma journée ou même ces derniers temps.
Et bien ça peut être pareil avec le froid, les averses, le gris et le manque de lumière, ça vient s’ajouter à d’autres besoins non satisfaits en nous récemment et c’est la goutte (de pluie ?) qui vient faire déborder le vase…Le tableau de bord nous envoie tristesse, lassitude, déprime pour signaler que ça fait un peu trop là pour que la machine continue de fonctionner correctement.
Et on ne va pas se mentir, les nouvelles du monde en ce moment, ça inspire peu confiance et joie et ça pèse beaucoup sur nos besoins de paix, d’interdépendance, de sens et de préservation. Alors, si tu as d'autres désagréments personnels et en plus de ça, cette histoire de lumière et d'abri, ça fait beaucoup…
 
Mais alors, on fait quoi de tout ça ?
 
Le plus difficile est de bien comprendre ce qui se joue. Mais c’est aussi le plus utile.
À partir de là, si on sait ce qui se cache derrière, on peut voir ce que l’on peut en faire dans le champ des possibles.
 
Parfois juste se dire « ok, je me sens comme ça car c’est archaïquement normal de ne pas vouloir rester dans le froid, le sombre, l’humide », ça aide à mieux le vivre.
 
Après, si tu arrives à percevoir que tu es vraiment super sensible au changement de luminosité, la luminothérapie peut vraiment t’aider (ça peut passer par une lampe spécifique à installer chez soi, des sorties au petit matin dans la nature, une cure de vitamine D… Tu peux en parler à ton médecin).

Si tu réalises que c’est un événement du passé qui se rappelle par tes émotions avec cette période de l'année, tu peux explorer de ce côté-là et potentiellement consulter un psy pour en parler.
(Je voudrais vraiment qu'on normalise le fait de consulter quand quelque chose coince et qu'on sent que c'est très embrouillé…)

D’ailleurs, précision importante : si tu as l’impression que tu fais une dépression saisonnière qui entrave ta vie quotidienne, consulte. Tes signaux émotionnels sont trop forts et tu as besoin d’aide d’un professionnel de santé.
 
Ensuite, en général, tu peux trouver et cultiver toutes les petites réalisations qui répondent à tes besoins. Trouver ce qui te fait du bien dans cette saison face à tous ces besoins challengés.
Alors, on ne va pas se mentir, faire cette exploration de ce qui se cache derrière tes émotions désagréables, ça demande du temps, de l’énergie, du courage… dont on peut manquer.
 
Tu fais au mieux avec les cartes de l'instant (et tu ne m'entendras jamais dire quand on veut on peut)
 
C’est aussi parce que je sais que la saison peut être difficile  que j’ai mis la fugue à l’automne. Quand l'énergie baisse, quand on est passé par le tunnel de la rentrée, quand il commence à faire plus sombre et gris…
Un weekend totalement dédié pour toi, pour explorer ce qui te fait du bien. Je prends en charge la charge mentale et logistique sur place. J’ai trouvé un endroit cocon pour que tu t’y sente bien. Je mets tout en place pour que ce soit doux, chaleureux, ressourçant. Et finalement que tu en repartes avec en plus des pistes pour ce que tu peux faire dans ton quotidien pour trouver et cultiver les réalisations de tes besoins. 
 
C’est dans deux semaines, il reste toujours 4 places. Je les laisserai ouvertes jusqu’au dernier moment s’il le faut, mais pour ton organisation à toi, c’est peut-être mieux que tu te décides maintenant plutôt qu’au tout dernier moment. Alors, tu viens ?
 
Avec amour et bienveillance,  

 Claire

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