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 TAKEAWAYS NRF 2025
 
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NRF 2025, Janvier Ă  New York ⎜ Arianne Parisi, Chief Digital Officer de JD Sports, Jean-Denis Mariani, Senior Advisor dans le secteur de la beautĂ© (ex-CDO de Coty) et Billy Cladek, SVP of Revenue de Firework. 
 
Le commerce vidéo est en train de transformer la manière dont nous achetons. Contrairement à de nombreuses solutions qui se concentrent sur les plateformes sociales, Firework encourage les marques à intégrer des vidéos shoppable directement sur leurs propres sites web et applications. Cette approche préserve la relation directe et augmente les conversions en rencontrant les consommateurs là où ils sont le plus susceptibles de prendre leurs décisions d'achat.
 
C'est pourquoi j'ai Ă©tĂ© particulièrement intĂ©ressĂ©e d'Ă©couter Ă  la NRF Arianne Parisi, Chief Digital Officer de JD Sports, et Jean-Denis Mariani, Senior Advisor dans le secteur de la beautĂ© (ex-CDO de Coty) nous faire part de leurs expĂ©riences et meilleures pratiques, lors d’un panel animĂ© par Billy Cladek, SVP of Revenue de Firework. 
 
Bien m’en a pris. Que vous soyez une marque ou une enseigne, que vous commenciez où que vous obteniez déjà d'excellents résultats en matière de commerce vidéo, cette conversation contient tout ce dont vous avez besoin pour performer encore davantage.
 
 
 QU’ALLEZ VOUS DÉCOUVRIR ?
  • Pourquoi le commerce vidĂ©o est l'avenir du eCommerce ?
  • Les ingrĂ©dients d’une vidĂ©o shoppable qui transforme, en particulier lorsque le mĂŞme produit peut ĂŞtre trouvĂ© dans d'autres magasins que le vĂ´tre
  • Collaboration Distributeurs < > Marques : l’importance de partenariats solides
  • Pourquoi l'authenticitĂ© est importante : les consommateurs se sentent profondĂ©ment liĂ©s Ă  un contenu qui leur semble rĂ©el et qui leur est familier.
SPEAKERS : JD Group, Coty et Firework
 
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  “Pour donner vie au commerce en digital, il faut vraiment le faire de manière inspirante ” 
Arianne Parisi, Chief Digital Officer de JD Sports
 
EXEMPLE : Sur la home page de JD Sports.com, une pleine vidĂ©o plus vraie que nature pour accueilir les visiteurs. Collabotation JD Sports et Nike, solution Firework 
Cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo 👇
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LE RÔLE DU COMMERCE VIDÉO POUR JD SPORTS
Le cœur de cible de JD Sports est constitué par les jeunes de 16 à 24 ans et Arianne Parisi nous rappelle qu'ils sont plus sur YouTube qu'à regarder la télévision et qu’ils favorisent les vidéos en format court. De manière générale, les personnes consomment du contenu en ligne de plus en plus au travers de la vidéo.
 
Arianne Parisi, Chief Digital Officer de JD Sports :
« Pour nous, la vidéo est utilisée comme source d'inspiration. [...] Et nous voulons nous adresser aux consommateurs selon leurs termes ».
Et cela fonctionne très bien pour JD Sports :
« Nous n'en sommes qu'au début de notre parcours de tests pour comprendre quelle application, quelle initiative fonctionne le mieux, mais nous trouvons, en fonction des cas d'usage, de nombreuses façons différentes d’être une source d’inspiration ».
 
EN QUOI LE COMMERCE VIDÉO PERMET-IL À JD SPORTS DE SE DÉMARQUER EN TANT QUE DISTRIBUTEUR ?
JD Sports est une enseigne multi-marques, les clients peuvent donc trouver les mĂŞmes chaussures ailleurs. 
Arianne Parisi : « Tout est une question d'inspiration, de présentation de notre proposition de marque, qui est unique. [...] La vidéo est l'un des moyens d'étendre notre influence, notre portée et de rendre les marques authentiques. [...] Et on ne peut pas vraiment le faire avec un contenu statique ».
 
EXEMPLE : Sur le site de JD Sport 
Cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo qui détaille l’expérience vidéo complète👇
 
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                                                                                       Credit: JD Sport / Firework
 
MARQUE : QUELLE EST LE RÔLE DU COMMERCE VIDÉO ?
Comment les marques doivent-elles aborder le commerce vidĂ©o ? 
En livrant sa perspective cotĂ© marque, Jean-Denis Mariani nous rappelle Ă©galement que les clients consomment du contenu toute la journĂ©e et que vous les perdez avec du contenu statique. 
  “ La gĂ©nĂ©ration Z est dĂ©sormais habituĂ©e aux formats TikTok et YouTube. Ils sont habituĂ©s Ă  la vente par vidĂ©o ”
 Jean-Denis Mariani, Senior Advisor dans le secteur de la beautĂ© 
 
Jean-Denis Mariani : « Pour les marques, le commerce vidéo change définitivement la donne, en offrant un nouveau moyen dynamique et direct de s’adresser au consommateur, de stimuler les ventes et d'améliorer l'image de la marque ».
 
« Quand on observe le comportement de la gĂ©nĂ©ration Z, ils sont habituĂ©s Ă  TikTok et au format YouTube, donc ils sont habituĂ©s Ă  la vente par vidĂ©o ». 
 
« Lorsqu'ils visitent votre boutique en ligne, par exemple, et qu'ils ne voient que des éléments statiques et des images, vous perdez une formidable occasion de les engager et de stimuler les ventes. La question est donc de savoir comment adopter rapidement et radicalement le commerce vidéo, car la vidéo est définitivement l’avenir ».
 
RETAILER : OĂ™ AFFICHER LE CONTENU ?
Comment JD Sports envisage-t-il le contenu, et quel est le bon type de contenu ?
 
Arianne Parisi nous enjoint à nous poser cette question, quel que soit le contenu : Le contenu est-il vraiment adapté à l'endroit où vous avez l'intention de la diffuser ?
 
Arianne Parisi :
« Vous devez vraiment réfléchir à l'intention stratégique de l'endroit où votre contenu est affiché. Qu'est-ce qui est adapté à l'objectif, en fonction de l'endroit où vous vous trouvez dans le parcours de l'utilisateur et de ce que le client recherche potentiellement ? S'agit-il de faire une recherche, trouver de l’inspiration, un style ? S'agit-il d'entendre parler d'un influenceur ? Le contenu doit être adapté à l'endroit où vous avez l'intention de l'afficher ».
 
Arianne Parisi ne cache pas la difficulté que cela peut représenter pour une marque qui débute.
« Pour nous et pour beaucoup de distributeurs, c'est vraiment une proposition intimidante. Vous entendez parler de contenu vidĂ©o, de commerce vidĂ©o, et vous pensez que vous n'avez pas l'infrastructure pour cela”. 
 
La réponse de JD :
« La réponse pour nous a été de commencer modestement avec un cas d'usage très spécifique et de nous de dire : nous avons une hypothèse vis-vis de ce cas, nous allons tester et apprendre de cette manière et nous allons ensuite construire à partir de là ».
 
TYPE DE CONTENU ?
Le commerce vidĂ©o comprend de nombreux formats : Shoppable Video, One-to-One Virtual Shopping (consultations vidĂ©o personnalisĂ©es mettant en relation les vendeurs magasin et les clients en ligne), Digital Showrooms (un bon exemple ici),  Livestream Shopping, AI-Powered Digital Humans (AVA) : Assistants virtuels pilotĂ©s par l'IA offrant un service client interactif,... 
 
Quels sont les formats avec lesquels JD Sports a commencĂ© ? 
« Nous avons commencé par injecter du contenu sur les PDP (Page Description Product) en privilégiant des placements vidéo de format court, et en partenariat avec Nike. Nous avons testé, appris puis nous nous sommes orientés vers le long format, les questions-réponses (Q&A) en direct et les showrooms digitaux, pour vraiment commencer à présenter l'ensemble de l'assortiment plutôt que certains styles ».
« C’est passionnant de commencer à investir davantage dans la création de contenu. Mais le format court était un moyen facile de démarrer ».
 
MARQUE : LE CONTENU EST Ă€ LA FOIS UN DÉFI ET UNE OPPORTUNITÉ
Jean-Denis Mariani nous renvoie Ă  la complexitĂ© du contenu, et y apporte une rĂ©ponse 
 
Jean-Denis Mariani : « La crĂ©ation de contenu au sein de l'entreprise est un sujet très sensible parce qu'Ă©videmment, cela demande beaucoup de budget. Et c'est toujours très compliquĂ© de faire comprendre Ă  nos dirigeants qu'il faut de plus en plus de budget pour crĂ©er du contenu ». 
 
« La meilleure façon d'Ă©viter les dĂ©bats Ă©motionnels en interne est de se concentrer sur le contenu qui engage, et qui stimule les ventes, et d'ĂŞtre extrĂŞmement rationnel et pragmatique en utilisant une approche basĂ©e sur les donnĂ©es » 
 
La méthode pour toutes les marques du portefeuille :
  • Utiliser les donnĂ©es pour ĂŞtre extrĂŞmement rationnel.
  • Mener un projet pilote, mesurer les rĂ©sultats et analyser les KPI, et dĂ©montrer que cela fonctionne, puis le mettre Ă  l'Ă©chelle.
 
Les 3 ingrédients clés :
Un contenu qui engage, un contenu qui vend (et le commerce vidĂ©o permet d'atteindre ces deux objectifs) et une comprĂ©hension totale du parcours du consommateur. 
 
« Vous devez respecter les diffĂ©rentes Ă©tapes du parcours du consommateur. Par exemple, lorsque vous travaillez sur le haut du funnel, vous allez travailler sur des vidĂ©os liĂ©es Ă  un contenu Ă©ducatif. Et lorsque vous travaillez sur le bas du funnel, vous allez vous concentrer sur l'UGC et la vidĂ©o « shoppable ». Il s'agit d'ĂŞtre très prĂ©cis et ciblĂ© et d'utiliser des indicateurs rationnels et des KPI pour faire Ă©voluer les choses et embarquer tout le monde sur ce chemin du contenu ». 
 
COMMERCE VIDÉO CONVERSATIONNEL
 
Ă€ ce stade de la discussion, Billy Cladek a parlĂ© du commerce vidĂ©o conversationnel (consultations vidĂ©o personnalisĂ©es reliant les vendeurs en magasin aux clients en ligne), mentionnant que cette forme de commerce vidĂ©o donne aux enseignes et aux marques l'occasion de saisir les besoins des consommateurs (« Que demandent-ils ? Qu'est-ce qui compte pour eux ? »). Ces connaissances Ă©taient auparavant limitĂ©es au magasin physique, et se produisaient au niveau des vendeurs, pas nĂ©cessairement Ă  un niveau oĂą une marque peut vraiment ingĂ©rer ce feedback et changer ses mĂ©thodes pour approfondir son engagement avec les consommateurs. 
 
EXEMPLE :  1:1 "virtual shopping" Ă  l’étape « ConsidĂ©ration Â» lors de l’achat de meubles. Depuis son mobile, le prospect a une consultation de 5 mn en vidĂ©o avec un expert produit prĂ©sent dans le showroom de la marque.👇
 
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Credit : Trey Geiger
 
MARQUE : A PROPOS DU COMMERCE VIDÉO One-to-One
 
Jean-Denis Mariani : « L'avantage du commerce vidéo en One-to-One est qu'il permet de créer un lien émotionnel avec le consommateur. C'est un sujet clé. Comment créer un lien avec le consommateur d'une manière dynamique et moderne ? De toute évidence, cela passe par la personnalisation”.
 
« La vidĂ©o commerce en One-to-One change dĂ©finitivement la donne en ce qui concerne la façon dont vous prĂ©sentez le produit. Grâce Ă  cette touche humaine, vous crĂ©ez une connexion Ă©motionnelle, ce qui constitue une exigence forte en termes d'innovation de l'expĂ©rience de  marque ».
 
MARQUE :  COMMENT TRAVAILLER AVEC LES PARTENAIRES DISTRIBUTEURS ?
Maximiser la portée grâce aux partenaires distributeurs
 
Jean-Denis Mariani : « Beaucoup de marques se concentrent sur leur “point com”, en y construisant une proposition de valeur, et avoir le meilleur produit, les meilleurs services, le meilleur contenu, des produits exclusifs, des services exclusifs, des collaborations. 
 
Mais le contenu doit ĂŞtre affichĂ© sur tous les points de contact. Un bon objectif est donc de s’appuyer sur nos partenaires distributeurs en tant qu'extension de la marque, et de dĂ©ployer et de maximiser la portĂ©e de vos efforts ». 
 
« La recette gagnante consiste donc à maximiser la portée de ce contenu et à considérer les distributeurs de nos marques comme des partenaires pour continuer à élever l'expérience de la marque ».
 
Bel exemple d’une telle collaboration sur le site de William Sonoma. L’enseigne (meubles,  appareils mĂ©nager et linges de maison) a fait appel Ă  Firework pour s’appuyer sur le contenu gĂ©nĂ©rĂ© par les salariĂ©s afin d'amĂ©liorer le merchandising en ligne et accĂ©lĂ©rer la conversion des produits clĂ©s de sa gamme de cafetières espresso, sur ses pages produits
 
Cliquez sur l’image pour accéder à toute l’expérience, en vidéo 👇
 
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Pour information : william Sonoma.com est non accessible en Europe.
 
COMMERCE CONNECTÉ
A propos de la notion de commerce connectĂ©, qui va un cran plus loin que l’omnicanal, Ariane Parisi souligne que le plus important est de s'adresser aux consommateurs lĂ  oĂą ils font leurs achats et d'ĂŞtre agnostiques par rapport aux canaux. 
 
« Pour moi, le commerce connecté correspond au fait que l’enseigne est au centre de l'écosystème, qu'elle est le véritable propriétaire de la relation avec le consommateur final, car c'est elle qui engage réellement ».
 
Comment J.D. Sports travaille-t-il avec ses marques partenaires, les marques qu’il distribue, pour créer cette expérience de commerce connecté ?
 
« Je pense que le rĂ´le de l’enseigne, dans ces partenariats, est d'ĂŞtre aussi proche que possible du consommateur. J.D. possède des milliers et des milliers de magasins dans le monde et il n'y a pas de meilleur moyen d'entrer en contact avec le consommateur que l'expĂ©rience en magasin.
 
Nous pensons vraiment que nous donnons vie à ces marques d'une manière qui améliore leur image de marque. Notre objectif est d'améliorer la façon dont ces marques arrivent sur le marché et d'obtenir un feedback sur la manière dont elles résonnent avec les consommateurs ».
 
Ariane Parisi prend l'exemple du partenariat avec Nike :
« Au début de notre collaboration avec Firework, nous avons conclu un partenariat avec Nike pour lancer le commerce vidéo. Nous savions qu'il serait bénéfique pour nous deux de co-créer, avec notre vision commune sur la manière dont nous voulions que la marque Nike soit commercialisée chez JD. C'était un cas convaincant du point de vue du financement et c’était un bon moyen pour nous de démarrer le commerce vidéo. Nous nous considérons presque comme une extension de la manière dont ces marques établissent un lien avec le consommateur. Le commerce vidéo est une façon parfaite de le faire ».



 
RETAILER : QUE PRENDRE EN CONSIDÉRATION LORSQU'ILS UTILISENT LE CONTENU DE LEURS MARQUES PARTENAIRES ? 
 
Arianne Parisi rappelle l'importance de connaître l'objectif de la vidéo, à ce point précis du parcours.

Arianne Parisi : « Quelle est votre intention stratégique et où voulez-vous que la vidéo soit diffusée ? Et comme l'a dit Jean-Denis, selon l'endroit où le client se trouve dans son parcours, il y a différents types de contenu à déployer. Comprendre quel est leur objectif et quel est le point de contact dans le parcours client et concevoir avec cette intention à l'esprit. Est-ce que c'est cohérent, est-ce que c'est authentique, est-ce que cela met en valeur la marque ?».
 
Authenticité!
Arianne Parisi : « Cela ne veut pas dire qu'il faut que le contenu soit très soignĂ©. Le consommateur d'aujourd'hui n'aime pas vraiment lorsque le contenu est trop polissĂ©, parce qu'il est habituĂ© Ă  TikTok, Ă  YouTube, oĂą c’est l’authenticitĂ©, le rĂ©el qui priment. La plupart du temps, le contenu y est brut et un peu moins Ă©ditĂ© ». 
 
« Le contenu peut être cohérent et conforme à la marque sans nécessairement refléter la “voix de la marque”. Et je pense que pour les consommateurs d'aujourd'hui, il est important de voir votre marque diffusée par d'autres influenceurs qui agissent en dehors de votre écosystème ».
 
 
MARQUE : COMMENT TRAVAILLER AVEC UN GRAND NOMBRE DE DISTRIBUTEURS DIFFÉRENTS ? 
 
Jean-Denis Mariani : « Ces distributeurs sont une extension de notre marque, et ils font partie du parcours du consommateur. Il y a deux mots clés à ce sujet. Le premier est “cohérence de marque”. Vous devez vous assurer que vous êtes cohérent sur tous les points de contact, y compris avec votre partenaire revendeur. Le second est de fournir une expérience “sans friction”.
Ce que nous attendons de nos distributeurs et de nos partenaires, c'est qu'ils exploitent le contenu vidĂ©o, le marketing d'influence et le contenu gĂ©nĂ©rĂ© par les utilisateurs ». 

 
UGC (User Generated Content)
 
Jean-Denis Mariani : « Il s'agit d'une question délicate, car beaucoup de marques ont peur de l'UGC, parce qu'elles se disent que ce n'est pas assez qualitatif. Cela ne servira pas à élever le niveau d'utilité de notre marque.
Mais dire cela, c'est manquer d'un état d'esprit centré sur le consommateur.
Si vous ĂŞtes centrĂ© sur le consommateur, vous recherchez l'authenticitĂ©. Les consommateurs recherchent l'authenticitĂ©. C'est d’ailleurs pourquoi nous nous intĂ©ressons tous, en tant que consommateurs, aux Ă©valuations, aux avis et aux tĂ©moignages des clients, car la confiance est probablement encore plus forte envers nos pairs ». 
 

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