Tout naît dans ce qui nous fait être nous. Dans notre éducation, nos habitudes. Un bout de ce que nous insuffle la société aussi. Ce mouvement de force féminin.
Du “je peux tout. Je n'ai besoin de personne.”
Tout naît ici et dans l'acceptation de ces messages comme étant des vérités absolues.
Mais au fond, j'avais peur.
J'avais peur que les choses ne soient pas faites comme j'en ai l'habitude.
J'avais peur de dépenser de l'argent, d'investir pour un service, et de, peut-être, être déçue.
J'avais peur de changer d'avis, de mon inconstance et de mon irrégularité.
Oui, cette peur de perdre le contrôle. Et cette peur de décevoir aussi.
Alors il y a 2 semaines, j'ai finalement appelé Raphaëlle.
Elle qui travaille avec moi depuis 10 ans sur des sujets ponctuels, et je lui ai dit “est-ce que tu pourrais consacrer 2 fois 1h par semaine à des tâches que je te donnerai ?”.
Elle m'a dit oui et nous avons commencé.
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Et ce matin, alors que je te rédige ces mots, elle a eu le temps de monter l'un des réels que tu pourras voir sur Instagram.
Au delà du gain de temps, elle m'offre aussi une autre vision. Elle me raconte ce qu'elle trouve bien, ce qu'elle voit qui pourrait être amélioré.
Ensemble, nous apprenons à rendre le message plus clair et plus visible. Nous œuvrons pour que ce qui brûle en moi puisse être partagé au plus grand nombre. Que tu puisses le recevoir avec plus de précision, de fréquence et de cohérence.
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Alors oui, je te le dis, j'avais peur.
Peur de perdre un contrôle enfermant. Peur car ma vie financière avait été fragile. Peur de lui dire oui pour finalement, changer d'avis.
Mais je me réjouis aujourd'hui de pouvoir compter sur une équipe qui regarde dans la même direction.
Sur Guilhem qui m'offre toujours son œil avisé, out of the box, profond et riche.
Sur Raphaëlle et son expertise opérationnelle et terrain.
Au milieu, je sens que je suis en sécurité. Que je peux exprimer ce qui doit être partagé et que j'ai les outils pour que cela te parvienne.
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En demandant de l'aide j'ai simplement ouvert de nouvelles portes vers de nouvelles possibilités.
Je me suis autorisée à voir plus grand, à donner plus et à connecter d'avantage.
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Tout cela vient d'une réflexion simple et complexe à la fois: “où suis-je vraiment “essentielle” ?”
Je t'en parlerai dans une prochaine Lettre. Ce travail d'exploration a été si riche que j'ai à cœur de te le partager.
En attendant, j'aimerais t'inviter à demander de l'aide. A ta famille pour la garde des enfants, à tes collègues pour un dossier, à ton/ta chéri/e pour une gestion du quotidien.
Demande, tu recevras a-t-il dit.
Tendrement,
Safia